Les pointillistes ou post-impressionnistes
Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte, 1883, Art Institute of Chicago.
L’impressionnisme s’éteint en 1886 avec la dernière manifestation du groupe mais d’autres mouvements s’inscrivent dans sa continuité : Le pointillisme (ou néo-impressionnisme ou divisionnisme) abandonne la spontanéité de la représentation impressionniste. Les peintres pointillistes comme George Seurat ou (1859-1891) ou Paul Signac (1863-1935) créent cette technique de peinture qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture de couleurs primaires (rouge, bleu et jaune) et de couleurs complémentaires (orange, violet et vert). Lorsque le tableau est regardé à une certaine distance, les points de couleur ne peuvent être distingués les uns des autres et se fondent optiquement les uns aux autres. L'aspect visuel obtenu est différent de celui obtenu en mélangeant des couleurs sur une palette et en les appliquant ensuite sur la toile. Seurat s’est aussi inspiré des travaux du chimiste français Eugène Chevreul, en particulier de son essai De la loi du contraste simultané des couleurs, publié en 1839.
Les sujets de ces peintres, qualifiés de néo-impressionnistes par la critique, restent ceux de la vie quotidienne, des balades du dimanche, au bord de l’eau, des spectacles populaires. Le mouvement s’arrête à la fin du XIXe siècle mais il influence grandement le fauvisme et l’expressionnisme et même le début de la peinture abstraite..
Quelques oeuvres majeures de ce courant néo-impressionniste.
Georges Seurat, Le Cirque, 1890-1891, Paris, Musée d’Orsay.
Seurat fut à l’origine d’une incontestable révolution picturale.Dans l’arène blonde du cirque Fernando, devenu aujourd’hui le cirque Médrano, une écuyère danse sur un cheval blanc, un acrobate fait un saut périlleux tandis qu’un clown, au premier plan, tire une draperie. Les arabesques et les sinuosités des courbes de la piste où s’agitent les acteurs contrastent avec la rigidité horizontale des gradins, avec les spectateurs en alignement figé. A l’impressionnisme, art du mouvant, du fugitif, du fluide, de l’instantané, Seurat oppose une volonté de synthèse et de rigueur. Il refuse l’impression, la sensation trop anarchiques pour chercher une méthode exacte et scientifique, qui sera le néo-impressionnisme, basé sur les lois de l’optique. Sa touche obéit à un réalisme strictement conforme à la physique, mais son esthétique, s’attache aux raffinements de la construction et à la perfection de la ligne avec un soucis de dépouillement et de pureté.
Georges Seurat, Une baignade à Asnières, 1884, National Gallery, Londres.
Camille Pisarro, Vue de ma fenêtre, Eragny sur Epte, vers 1886-88, The Ashmolean Museum, Oxford.
Camille Pisarro, La récolte des foins à Eragny, 1887, Collection privée.
Georges Seurat, La Tour Eiffel, 1889, Fine Arts Museum de San Francisco.
Paul Signac, Portrait de Félix Fénéon , 1890, Museum of Modern Art (MOMA) de New York.
Paul Signac, Femmes au puits , 1892, Musée d'Orsay , Paris.
Paul Signac, Le Port de Saint-Tropez, 1901, Musée national d'art occidental , Tokyo.
Paul Signac, La Calanque, 1906, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles.
Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte, 1883, Art Institute of Chicago.
L’impressionnisme s’éteint en 1886 avec la dernière manifestation du groupe mais d’autres mouvements s’inscrivent dans sa continuité : Le pointillisme (ou néo-impressionnisme ou divisionnisme) abandonne la spontanéité de la représentation impressionniste. Les peintres pointillistes comme George Seurat ou (1859-1891) ou Paul Signac (1863-1935) créent cette technique de peinture qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture de couleurs primaires (rouge, bleu et jaune) et de couleurs complémentaires (orange, violet et vert). Lorsque le tableau est regardé à une certaine distance, les points de couleur ne peuvent être distingués les uns des autres et se fondent optiquement les uns aux autres. L'aspect visuel obtenu est différent de celui obtenu en mélangeant des couleurs sur une palette et en les appliquant ensuite sur la toile. Seurat s’est aussi inspiré des travaux du chimiste français Eugène Chevreul, en particulier de son essai De la loi du contraste simultané des couleurs, publié en 1839.
Les sujets de ces peintres, qualifiés de néo-impressionnistes par la critique, restent ceux de la vie quotidienne, des balades du dimanche, au bord de l’eau, des spectacles populaires. Le mouvement s’arrête à la fin du XIXe siècle mais il influence grandement le fauvisme et l’expressionnisme et même le début de la peinture abstraite..
Quelques oeuvres majeures de ce courant néo-impressionniste.
Georges Seurat, Le Cirque, 1890-1891, Paris, Musée d’Orsay.
Seurat fut à l’origine d’une incontestable révolution picturale.Dans l’arène blonde du cirque Fernando, devenu aujourd’hui le cirque Médrano, une écuyère danse sur un cheval blanc, un acrobate fait un saut périlleux tandis qu’un clown, au premier plan, tire une draperie. Les arabesques et les sinuosités des courbes de la piste où s’agitent les acteurs contrastent avec la rigidité horizontale des gradins, avec les spectateurs en alignement figé. A l’impressionnisme, art du mouvant, du fugitif, du fluide, de l’instantané, Seurat oppose une volonté de synthèse et de rigueur. Il refuse l’impression, la sensation trop anarchiques pour chercher une méthode exacte et scientifique, qui sera le néo-impressionnisme, basé sur les lois de l’optique. Sa touche obéit à un réalisme strictement conforme à la physique, mais son esthétique, s’attache aux raffinements de la construction et à la perfection de la ligne avec un soucis de dépouillement et de pureté.
Georges Seurat, Une baignade à Asnières, 1884, National Gallery, Londres.
Camille Pisarro, Vue de ma fenêtre, Eragny sur Epte, vers 1886-88, The Ashmolean Museum, Oxford.
Camille Pisarro, La récolte des foins à Eragny, 1887, Collection privée.
Georges Seurat, La Tour Eiffel, 1889, Fine Arts Museum de San Francisco.
Paul Signac, Portrait de Félix Fénéon , 1890, Museum of Modern Art (MOMA) de New York.
Paul Signac, Femmes au puits , 1892, Musée d'Orsay , Paris.
Paul Signac, Le Port de Saint-Tropez, 1901, Musée national d'art occidental , Tokyo.
Paul Signac, La Calanque, 1906, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles.